Osteria 12 Arcate

Osteria 12 Arcate

À l’intérieur d’une ferme du XVIe siècle, ce lieu représente en termes d’architecture un bon exemple de la façon dont vous pouvez mélanger l’histoire, la culture et la modernité. Nous sommes dans le quartier de Borgo Vittoria. Entouré de bâtiments modernes, dans ce qui était autrefois la première campagne de la ville, se dresse l’Osteria 12 Arcate. Le restaurant est aménagé dans différentes salles, qui abritaient autrefois les écuries. Dans un environnement agréablement meublé avec des photographies vintage sur les murs, vous pourrez déguster une cuisine piémontaise raffinée. Parmi les hors-d’œuvre à mentionner, le flan de «chardon bossu» avec fondue au fromage bleu toma; la semelle de boeuf Fassona en croûte de moutarde et sauce au thon, la tartare de Fassona boeuf (au coteau) aux noisettes de la Haute Langa. Parmi les entrèes: tajarin à la sauce de saucisses ou agnolotti à la sauce aux noix; gnocchi aux châtaignes à la sauce gibier. Les plats principaux vont de l’agneau frit à la Faraona aux châtaignes et kaki, à suivre la viande classique de Fassona tranchée sur un lit de chou noir. Les vendredis, fruits de mer frais, y compris la traditionnelle morue frit avec de la «sauce rouge». Des desserts conformes à la tradition: bonet, panna cotta et gâteaux aux fruits. Dans la cave, tous les vins classiques piémontais rouges et blancs. Un menu intéressant de 3 entrées, deux dégustations de premiers plats et un second à 35 € . Menu dégustation à moins de 50 € , boissons comprises.

Trattoria l'Oca Fòla

Nous sommes dans le quartier Cit Turin. Le nom du restaurant est inspiré des fermes de paysans où les oies battaient des ailes, sympathiques et un peu folles (Fòle en piémontais). Entre les mains habiles de Massimo Miglietta en salle et de Paola Barberis en cuisine, ce restaurant propose une cuisine paysanne piémontaise, notamment des plats à base de canard et d’oie. L’ambiance est chaleureuse et accueillante, avec des plafonds en briques apparentes et des buffets “arte povera”. Dans la salle à manger est accroché le mouchoir aux couleurs du Palio di Siena contrada goose, sanctionnant un jumelage idéal. Parmi les entrées, citons la battuta di fassone avec confiture d’ananas, raschera di grotta et mayonnaise au gingembre (13 euros), le tartrà (boudin salé) avec poireaux et tufeja, rouleaux de couenne de porc avec haricots (13 euros). Les entrées comprennent le risotto au fromage de Monterosso avec radicchio, caramel de vinaigre balsamique et crumble de noisettes (14 euros) et les tagliolini avec deux jarrets, porc et veau (14 euros). Les plats principaux comprennent le stracotto di fassona al nebbiolo di Dogliani (20 euros) et la finanziera de tradition piémontaise (20 euros). Desserts maison, à la fois traditionnels et créatifs (6 euros). La cave à vin est bien approvisionnée en vins piémontais. En semaine, le menu complet coûte au maximum 40 euros, et le dimanche 33 euros, boissons non comprises.

 

 

Osteria Rabezzana

Dans la rue San Francesco d’Assisi, à deux pas de la Piazza Solferino, l’œnothèque Rabezzana est une institution: elle fait connaître des vins de l’homonyme société de Monferrato (mais pas seulement ceux-là parce qu’il y a des étiquettes de presque monde entier) depuis 1911. Depuis quelques mois, elle a également ouvert dans le sous-sol une taverne pour faire apprécier grâce au chef la Padula, du De Vinci de Scurzolengo, aussi les spécialités de la cuisine de Monferrato. L’aspect est typique des “caves” françaises où on peut aller et écouter de la musique, les tables sont fabriquées à partir de vieux barils et aux murs il y a des œuvres d’art contemporain. Dans le menu des plats allant du rond de gîte avec de la sauce piémontaise à la bagna cauda en deux versions: normale et légère avec topinambours au lieu de l’ail. Le menu change selon la saison, mais ils ne manquent jamais les agnolotti plin farcis avec de la viande d’âne et ceux traditionnels. La carte des vins a plus de 900 étiquettes qui sont celles à vendre dans l’œnothèque. Et pour ceux qui n’arrivent pas à finir une bouteille, la Taverne a ravivé l’antique tradition de la Buta Stupa qui est la coutume de boucher la bouteille pas finie afin de permettre au client de la prendre à la maison. Environ 40 euros.

Ristorante Madama Piola

Nous nous trouvons en plein cœur de Turin dans le quartier de San Salvario, juste derrière le vieux marché de la Piazza di Madama Cristina. Le menu s’inspire de la tradition piémontaise de la Piola, l’ancienne osteria. Une grande place est donc accordée aux hors-d’œuvre: tomini al verde (petits fromages frais aux herbes), saucisson de La Rosa, anchois aux herbes, poivrons et bagna cauda, veau sauce au thon (présenté sous forme de fagottino), thon de lapin, jardinière de légumes sous vinaigre ou oignon farci à la saucisse, amaretto et grana padano. La tradition se retrouve également dans les premiers plats avec les pâtes maison: agnolotti et gnocchi sauce ragù, au jus de rôti, à la tomate, au beurre et sauge ou encore en bouillon. Parmi les deuxièmes plats se distingue particulièrement le fameux bollito misto (pot-au-feu de biancostato, tête, langue, cotechino et poule) avec ses différentes sauces, présenté avec originalité et au chaud dans une soupière, mais aussi la joue braisée au vin rouge, les roulés de poule ou l’entrecôte sur le grill avec divers accompagnements. Les desserts sont ceux de la tradition, à savoir tiramisu, tarte tatin, sabayon chaud et Melighe, ou Monviso au marron glacé. Grande liste de vins, depuis celui de la maison servi au verre jusqu’à une large gamme de productions presque intégralement piémontaises, avec d’agréables découvertes. Le prix du menu dégustation est à 40 €; à la carte, l’addition ne dépassera pas les 50 €, boissons non incluses.

Ristorante Del Conte

Dans un hôtel particulier du XVIIe siècle, vous pourrez déguster une cuisine piémontaise dans une atmosphère du passé et d’élégantes chambres décorées de fresques. Dans le menu local, nous trouvons les meilleurs plats traditionnels: salade russe, fondue aux légumes, côté argenté cuit à la vapeur avec sauce au thon et salade de lapin chaude avec légumes, suivie de boulettes de fondue et d’agnolotti piémontais avec sauce rôtie. Parmi les plats principaux, un large choix entre les viandes braisées, le filet de porc à la sauce au Nebbiolo et le steak aromatisé au genièvre. Parmi les fruits de mer: carpaccio ou poisson du jour tartare, poulpe aux légumes croustillants, crevettes tigreés sautées à la poêle, linguine au homard ou spaghetti de Gragnano à la sauce aux palourdes fraîches. Parmi les plats principaux, les steaks de thon aux oignons caramélisés ou l’espadon piémontais aux poivrons, anchois, câpres et menthe. Les desserts sont à déguster absolument: les incontournables bonets et les amaretti faits maison. Excellent service, personnel très aimable et hospitalité parfaite garantie par le propriétaire. Bonne carte des vins avec une attention particulière aux vins piémontais locaux. Excellent rapport qualité/prix: entrées entre 15 et 20 € , entrées de 18 à 25 € et ensuite entre 20 et 30 €. Carmagnola mérite une visite, et si vous préférez, vous pouvez choisir de rester dans le confortable Hôtel San Marco, à une courte distance du restaurant appartenant à la même direction.

La Taverna di Fra Fiusch

À Fra Friusch de Revigliasco, le chef Ugo Fontanone a été maître d’une petite couvée du chef aujourd’hui dans des restaurants plus ou moins nobles (le restaurant a récemment ouvert aussi dans l’avenue Moncalieri à Turin). Revenir à la maison-mère sur les collines est toujours agréable pour redécouvrir les classiques de la tradition qui sont placés parfois aux côtés de plats qui poussent sur le domaine de l’innovation. On peut en effet goûter du veau au thon à l’ancienne comme les tartrà au basilic avec burrata et sorbet aux tomates. Il ne manque pas les tajarin à la sauce de Langa de foie de poulet et saucisses et les agnolotti plin de viande au beurre alpin, mais aussi ceux farcis de la viande d’âne. Parmi les plats de viande, on trouve la finanziera, le pigeon rôti avec du vinaigre balsamique et miel de châtaignier, la joue de veau braisée, la pintade farcie aux cerises mais aussi les crevettes blanchies de crème de noisette. Comme desserts entre autres petites pâtes de pommes et cognac et la crème glacée bleu de chèvre avec sorbet à la poire. Le papier du vin encyclopédique offre l’excellence piémontaise et une riche sélection de vins italiens avec un certain bijou français. Environ 40 euros.

Ristorante Monti

Un coup de foudre peut éclater avec cet endroit à quelques pas de Piazza Adriano, qui offre une cuisine vraiment piémontaise. Menu dégustation à 38 euros, qui après l’amuse-bouche comprend un veau au thon dans lequel la viande et la sauce aux câpres parlent de la tradition et des goûts de la région. Après, les agnolotti avec sauce à la viande rôtie, farcis de viande et de légumes comme une fois on le faisait à la campagne. Puis une friture de poisson (non grasse) dans laquelle le poulet milanais et la longe de porc, les boulettes de viande de veau, les cervelles, les céréales et le foie brillent du côté salé. Du côté sucré, entre autres choses, la semoule, la prune, la banane et le macaron. Avec un verre de vin, l’addition s’élève à 45 euros. La carte qui offre les classiques piémontais, de la viande crue aux batsoa (pieds de porc), du filet Torino (pané avec des bâtons de pain, ce que beaucoup appellent Grissinopoli) à la finanziera (le plat qui plaisait à Cavour avec les abats de poulet). Parmi les desserts brillent le sabayon, le bonet mais aussi la crêpe suzette. Large sélection de vins avec de grandes étiquettes de toute la région, mais aussi des bouteilles de petits producteurs. Le restaurant adhère à l’initiative Buta Stupa, c’est pourquoi vous pouvez ramener à la maison la bouteille inachevée.

Monferrato

À deux pas de la Gran Madre, dans ce Borgopo qui avec la naissance d’une nouvelle nuée de nouveaux restaurants et l’arrivée du bistrot d’un gros bonnet de la restauration comme Canavacciuolo renforce sa vocation trendy, ce restaurant, ouvert en 1820, représente une canot de sauvetage pour ceux qui aiment la tradition piémontaise. Le menu, comme dans les restaurants d’autrefois, déballe des assiettes de nourriture et il n’y que a beaucoup de choix, y compris des classiques tels que finanziera, bouilli mixte, rognons sautés à l’ail et au persil ou le fameux Grissinopoli (celle milanaise en version de Savoie, avec la panature de gressins). Il ne manque pas le tajarin, les agnolotti et le risotto et, selon la saison, les asperges, les cèpes et les truffes blanches d’Alba. Les pâtes fraîches sont «faites maison», le chariot de fromage offre une large sélection ainsi que celle des desserts. La cave montre plus de 600 étiquettes de vins nationaux et internationaux en mettant l’accent sur la production piémontaise. En été, on peut également manger sur la terrasse de la rue Monferrato, en hiver, on peut dîner dans des salles privées. On dépense entre 40 et 50 Euros.

Trattoria Rosa Rossa

Dans le centre historique de Moncalieri, à deux pas de «Real Collegio Carlo Alberto». Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, le restaurant faisait partie de l’église de S. Francesco, et devint plus tard Taverne, en conservant le charme et l’élégance de l’époque. La cuisine piémontaise strictement traditionnelle, Paola Manni dans la salle avec son mari Marco Carcini aux fourneaux proposent des apéritifs classiques comme du veau recouvert de sauce à base de thon à l’ancienne (sans mayonnaise), de la viande crue de Fassone, coupée au couteau, le salami de tripes de Moncalieri, le flan de cardons et de topinambours à la fondue. Parmi les entrées les gnocchi de pommes de terre violettes, le risotto aux marrons à la crème Castelmagno ou crème de citrouille avec praliné de Seiràs à la noisette, méritent une mention spéciale les agnolotti «bossus» de Rosa Rossa avec sauce de rôti, faits à la main au moment. Parmi les plats principaux, d’anciens plats «pauvres» comme la Finanziera traditionnelle, les tripes à la Savoiarda, les escargots de Cherasco, mais aussi du Bœuf braisé au Ruché. Tous les desserts faits maison, y compris le bonet, de la panna cotta et le gâteau aux noisettes avec sabayon. La variété de pain aromatisé fait maison au levain est également intéressante. Large liste de vins, avec les classiques piémontais, présents avec les étiquettes principales. Il existe un menu dégustation Piémontaise à 34 euros (vins non compris) à la carte jusqu’à 40 euros.

Le Vitel Etonne'

L’enseigne identifie déjà la spécialité de ce lieu, situé au centre de Turin. Le nom est un jeu de mots entre le français et le piémontais, né de l’expression « étonné » de Vitello Gioele (né de la fantaisie de la patronne Luisa Pandolfi et de la créativité de Bob Noto) et du vitel tonné typique, plat culte que vous trouverez toujours. Un milieu chaleureux et accueillant, avec deux salles, une au niveau de la cave, entourée d’environ 300 étiquettes italiennes avec principalement des rouges du Piémont. Les deux chefs Mauro Virdis et Massimiliano Brunetto vous proposeront des plats piémontais traditionnels, parfois réinterprétés dans un menu qui varie souvent. Parmi les hors-d’œuvre, le veau à la sauce au thon déjà mentionné, la viande crue de fassone battue au couteau, les anchois à la sauce verte et au beurre de montagne, la panelle au lard et au miel de châtaignier. Parmi les entrées, citons les agnolotti al plin classiques, mais aussi ceux bossus (rigoureusement faits à la main et de taille considérable) comme les tagliolini 36 jaunes d’œufs aux artichauts ou à la saucisse de Bra, raviolis végans en pâte feuilletée de châtaignes aux artichauts et aux topinambours. Plats principaux classiques à basse température et longue cuisson. Parmi les desserts, on trouve la crème au mascarpone au chocolat amer, crème glacée et bavarois à base d’ingrédients de saison. Les heures de travail sont de 12h à 24h du mardi au samedi (dimanche midi uniquement) avec possibilité de manger à tout moment. L’addition restera aux alentours de 40 euros.